mardi 25/04/2017 à 14h13 - Mis à jour à 17h12 Économie Centre,Nord François Fleck dirige l'étude de ventes aux enchères située au 26 rue Goudard, dans le 5e arrondissement François Fleck est un commissaire-priseur heureux. Il dirige l'étude de ventes aux enchères située au 26, rue Goudard 5e composée de toute une équipe qui se dépense sans compter pour animer cette entreprise qui a maintenant pignon sur les premiers pas dans les salles, on peut observer une présentation éclectique de mobiliers et objets d'art destinés à la vente. Le maître des lieux précise... "Nous sommes installés dans ce quartier qui respire une ambiance de véritable noyau villageois où la convivialité règne. La distribution de nos locaux et leur accessibilité sont très favorables aux échanges dans notre travail", explique François Commissaire-Priseur Judiciaire n'en est pas moins un officier ministériel, qui doit respecter la législation, il n'est pas un commerçant. "Nous organisons des ventes suite à un jugement, ou une décision volontaire. Nous oeuvrons suite à un jugement du tribunal de grande instance, du Crédit municipal, une requête des Domaines, des douanes ou du juge des tutelles, ou sur proposition d'un vendeur. Notre profession exige des études de droit très poussées", poursuit celui qui est aussi titulaire d'un diplôme d'Histoire de l'art, comme l'exige la réglementation."J'ai suivi des cours à l'école du Louvre. Dans nos études sont prévus divers stages pilotés par la Chambre nationale des commissaires-priseurs. Les ventes se font par publications obligatoires et sont absolument publiques, avec entrée gratuite pour les visiteurs."Un trésor dans une poubelleÀ la clé, un métier "passionnant" et parfois agrémenté de quelques surprises. "Je me souviens notamment d'un partage de succession entre plusieurs héritiers. L'un d'eux, lorsque tout a été terminé, a récupéré dans une petite poubelle de la famille, un objet en jade cassé en plusieurs morceaux. Il a bien voulu le récupérer pour le reconstituer. Lorsqu'il l'a montré à un expert, sa surprise a été immense. Il s'agissait d'une petite boîte d'art archaïque chinois de l'époque Han, vieille de deux mille ans d'âge, sourit François Fleck. Inutile de vous dire que sa revente a atteint des sommets inimaginables ! ""Dans notre métier les Anglais sont de véritables spécialistes, mais les Français sont aussi à la hauteur", assure toutefois le professionnel.
Ventesaux enchères Boni L'objet que vous avez déposé en gage a été vendu aux enchères ? L'excédent de la vente (hors capital, intérêts et frais de vente), appelé Le Crédit municipal de MarseilleCMM est une noble et vieille institution dont la création remonte à 1673. C’est l’un des 17 Monts-De-Piété municipaux de France. Son siège est 16, rue Villeneuve, un immeuble à moitié vide d’ailleurs, derrière les allées Léon Gambetta, avec une agence rue Paradis, une autre à la Joliette. Le Crédit municipal permet à une population modeste en proie à des difficultés de mettre en gage des objets de valeur contre le prêt d’une somme d’argent. Sa vocation sociale réside précisément dans la lutte contre l’usure quand les taux d’intérêt dépassent 21,11 %, ils sont alors illégaux. et passibles de prison. Le Crédit municipal de Marseille est riche. Et pour cause, il est l’un des plus chers de France. Au lieu de lutter contre l’usure, il la pratique », dénonce le bureau syndical de la CGT dans un long communiqué. Ainsi à Marseille, pour un prêt sur gages de 500 euros, le taux annuel effectif global TAEG est de 12,43 %, là où il n’est que de 7,80 % au Crédit municipal de Paris. On dépouille les pauvres qui ne sont pas solvables et qui n’auront jamais accès à notre prêt personnel à 4,5 % par an », estime un responsable syndical. La clientèle est des plus modestes. On trouve beaucoup de gens défavorisés, des familles comoriennes et gitanes qui viennent en début du mois, des gens qui ne s’en sortent pas, ceux qui viennent pour manger à la fin du mois aussi. On a des gages de 15 ans, des gens qui renouvellent le gage sur les bijoux en or de leurs parents. À 13 % par an, vous imaginez qu’au bout de 15 ans, les bijoux valent deux fois le prix. ». C’est donc une clientèle très captive qui, ne travaillant pas, ne peut avoir accès aux prêts ailleurs. J’ai déposé un bijou. C’est eux qui décident du prix. On n’a pas le choix. Ils donnent du liquide. On peut venir le récupérer dans les six mois. Après on peut encore mais c’est plus cher », nous glisse une jeune femme voilée en quittant discrètement l’établissement. Les objets non récupérés seront mis en vente dans les mois qui suivent, sauf renouvellement du client. Récupérer un bijou, une montre le 9e ou le 10e mois expose à un surcoût. C’est là où ça devient usuraire. Beaucoup renoncent dès le départ à venir les rechercher comme les bijoux de leur ex dont ils se débarrassent en quelque sorte », explique un agent. Deux ventes aux enchères publiques sont organisées par mois pour les bijoux et deux ventes de prestige par an. Mardi 14 mai, 170 lots représentant plusieurs centaines de bijoux en or ont été mis en vente. Dans la salle des ventes, une dizaine de particuliers et une poignée d’acheteurs professionnels. Au pupitre, un commissaire-priseur appréciateur qui précise d’entrée que les ventes sont sans aucune garantie ». Aucune réclamation possible une fois l’adjudication prononcée. Un lot s’affiche sur l’écran, composé de deux bagues, d’un bracelet et d’un collier, soit 37,5 grs d’or 18 carats. Mise à prix 448 euros. L’enchère est fulgurante. 1 000 euros ? À 1 000 euros tout est dit ? Adjugé au 5e rang. Lot suivant ! » Le prêt sur gages est une activité lucrative. 22 000 prêts ont été réalisés en 2018 pour un montant global de 12 millions d’euros, soit un prêt sur gage moyen de 540 euros. Le CMM a réalisé en 2017 un bénéfice net de 1 433 000 euros. Il a reversé 216 000 euros au CCAS pour se donner bonne conscience » estime la CGT. Le CMM dispose ainsi de plus de 30 millions d’euros de fonds propres. Son encours des prêts sur gages était de 38 millions d’euros, soit plus de 50 millions d’euros en montant estimé de bijoux dans ses coffres. Ce qui fait dire au syndicat CGT de la maison que le Crédit municipal de Marseille qui est un établissement public d’aide sociale ,s’enrichit grassement sur le dos des plus démunis en contrevenant au code monétaire et financier et aux règles de déontologie que l’on est en droit d’attendre d’une telle institution. » Le bureau syndical a dénoncé il y a deux mois à l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution ACPR, le gendarme bancaire, des pratiques qu’il considère comme illégales. En cause, l’évaluation des objets déposés. Le code monétaire et financier impose en effet que les objets soient expertisés et évalués par des commissaires-priseurs ou leurs assesseurs. Cette tâche appellée la prisée » est externalisée par appel d’offres. Des commissaires-priseurs sont ainsi rémunérés par un pourcentage du montant de leurs évaluations. Le problème est que pour augmenter leur bénéfice, les sociétés de commissaires-priseurs avec la complicité de la direction du crédit municipal, n'affectent pas d'assesseur dans les deux agences du Crédit municipal de Marseille mais uniquement au siège de la caisse », écrit la CGT. On l’a dénoncé oralement, par écrit, mais rien ne bouge. Ces pratiques perdurent. » Le Crédit municipal de Marseille qui est un établissement public d’aide sociale s’enrichit grassement sur le dos des plus démunis. » Dans les deux agences de la rue Paradis et de la Joliette, ce sont des agents administratifs qui évaluent les bijoux, signent des prisées, et non pas les commissaires-priseurs qui perçoivent des droits. Ces agents publics sont en quelque sorte officieusement détachés au profit d'une entreprise privée ». Faute de qualification suffisante, il est assez fréquent qu’un agent de catégorie C se trompe en prenant en gage un objet en très beau plaqué or qu’il pensait être de l’or en 18 carats. Le dernier en date, c’est un prêt de 2 600 euros pour du toc... » À l’inverse, il arrive qu’un objet soit sous évalué par un agent pas formé. Ainsi d’un bijou dont la marque Boucheron n’avait pas été remarquée, qui a été gagé 45 euros et revendu plus tard aux enchères 1 450 euros. Tout bonus pour le CMM. Si l'usager s'était présenté au siège de l'établissement, il aurait eu un prêt au juste montant. Il y a quelque part rupture d'égalité entre les usagers », accuse le bureau syndical qui dit avoir obtenu des réponses stupéfiantes de mauvaise foi » de la direction qui leur oppose que les expertises et les prisées des agents ne seraient qu’ en attente de validation » par les commissaires-priseurs. C'est subtil mais ça ne tient pas une seconde pour la simple et bonne raison que l'agent en agence travaille en totale autonomie. Comment voulez-vous que plusieurs semaines, voire plusieurs mois après que le client soit parti dans la nature avec son contrat et son argent, les commissaires-priseurs ou la caisse de crédit municipal invalide ce contrat de prêt sur gage sous prétexte que l'expertise serait fausse ? C'est tout simplement impossible. Il arrive d'ailleurs régulièrement que le client ait déjà récupéré ses bijoux avant que le gage ne soit transmis au siège ou que ce contrôle du stock n'ait lieu. » Autre dérive pointée l’absence de réévaluation des gages passés les six mois, une obligation du code monétaire et financier. On se contente de les reconduire à leur quantum initial. En pratique le magasinier se trouvant dans le coffre, déballe et remballe le gage pour simuler une réévaluation. Bien sûr, là encore, la société de commissaire-priseur est payée pour un travail qu'elle ne réalise pas. Elle rencaisse un pourcentage du prêt initial. » Ces faux renouvellements » pénalisent presque toujours le client le cours de l'or ayant tendance à augmenter, la plupart des clients pourraient se voir consentir un prêt plus important ou bien récupérer gratuitement une partie de leurs bijoux. Une des conséquences de ce système non conforme au code monétaire est de produire d’importants bonis que les usagers ne récupèrent pas toujours et finissent, une fois prescrits, dans les caisses du CMM. Ces bonis prescrits ont représenté 103 000 euros en 2016 et 182 000 euros en 2017 » affirme la CGT. Le gage des montres de luxe est aussi l’objet d’un process contesté. Le client est orienté systématiquement vers un des deux horlogers partenaires du CMM. Il doit ainsi payer 50 à 100 euros d’expertise. Or ces frais ne sont pas apparents dans l taux annuel effectif global TAEG . Le contrat de prêt sur gages est établi sans qu'il ne soit fait nulle part mention de ces frais. Le plus grave est que pour les prêts de plus de 6 000 euros, l'intégration de ces frais d'expertises au TAEG aurait pour effet un dépassement du taux de l'usure », accuse la CGT. On flirte avec les taux d’usure » Une autre pratique est dénoncée, celle consistant au fractionnement des gages. La direction a mis en place un système qui vise à fractionner au maximum les engagements pour les prêts sur gage inférieurs ou égaux à 1 500 euros ayant un taux d'intérêt deux fois plus élevé que ceux de plus de 1500 euros. » L’usager qui se présente au guichet avec une multitude de bijoux pour un montant de prêt estimé, par exemple, à 4 000 euros ne signera pas un contrat de prêt de 4 000 euros au taux de 6,96 %, plus les frais de garde. Sans rien dire à l'usager, la personne au guichet va préférer, conformément aux consignes orales de la direction, réaliser 4 prêts d'un montant de 1 000 euros à un taux de 12 %, plus 4 fois les frais de garde. » Cette astuce permet deux fois plus d'intérêt avec dans certains cas un dépassement du taux de l'usure. On flirte souvent avec le taux d’usure à 21 % avec les pénalités de retard c’est même très fréquent », ajoute le bureau syndical CGT. La Marseillaise devait rencontrer aujourd’hui le directeur général du CMM, Thierry Fauchard, mais ce dernier a subitement annulé le rendez-vous. Il n’était pas joignable hier. David CoquilleUnefois l’expertise réalisée, le Crédit Municipal vous proposera un prêt représentant 2/3 à 4/5 de la valeur estimée de votre objet sur le marché des ventes aux enchères publiques.-étape 3, le prêt Si la valeur de votre objet ne vous permet pas d’obtenir un prêt : vos objets vous sont immédiatement restitués.
Venteaux enchères de biens communaux vacants Dans un objectif de meilleure gestion et de valorisation du patrimoine municipal et afin de faciliter l'accès à la propriété pour les VENTESAUX ENCHÈRES. Les ventes aux enchères du Crédit Municipal de Rouen, assurées par un commissaire-priseur, expert judiciaire habilité par l’Etat, sont des rendez-vous privilégiés où se côtoient amateurs et collectionneurs de bijoux, d’argenterie et d’objets d’art. En assistant à ces ventes particulières sur Rouen LesVisiteurs 2: Lorsque Dame Ginette vole les bijoux du Sir Godefroy de Montmirail, elle les mène au Crédit Municipal. Informations Générales Prêt sur Gage . Actus. Prochaine vente aux enchères pour l’agence de Toulon, tous les 3ème Jeudis de chaque mois sauf août, à partir de 14h00 à la maison des enchères – 1190, RN 8 83190 Ollioules. Exposition des aVxqb.