Bouillonde culture était une émission multiculturelle francophone diffusée en direct du au sur Antenne 2 puis France 2, sur Toutelatele.com. 8 relations: Antenne 2, Apostrophes, Bernard Pivot, Campus (émission de télévision), Français, France 2, Guillaume Durand, Sonny Rollins. Antenne 2 . Antenne 2 est une société nationale de programme de télévision opérant une

04h20 , le 24 janvier 2016 , modifiĂ© Ă  11h01 , le 21 juin 2017 S'il a toujours Ă©crit, Michel Tournier a attendu l'Ăąge de 42 ans pour publier son premier livre, Vendredi ou les limbes du Pacifique. Avant de vivre de sa plume, il avait Ă©tĂ© publicitaire Ă  Europe 1, puis moitiĂ© directeur littĂ©raire moitiĂ© attachĂ© de presse des Ă©ditions Plon. C'est lĂ  que, journaliste au Figaro littĂ©raire, j'ai fait sa connaissance. Il Ă©tait beau, souriant et s'amusait beaucoup des mƓurs des Ă©crivains. Je ne soupçonnais pas que, rentrĂ© chez lui, il Ă©crivait avec l'ambition d'ĂȘtre l'un d'eux et, tant qu'Ă  faire, d'ĂȘtre parmi les aurais-je pu me douter que, sur une Ăźle du Pacifique, avec audace et une imagination de dĂ©miurge, il distribuait Robinson et Vendredi dans de nouvelles aventures? Le roman parut en 1967 et Saint-Germain-des-PrĂ©s en eut le souffle coupĂ©. Bien inspirĂ©e, l'AcadĂ©mie française lui donna son grand prix du roman, le soustrayant Ă  la convoitise de l'acadĂ©mie Goncourt, laquelle, trois ans aprĂšs, se revancha en lui accordant son prix, Ă  l'unanimitĂ© – depuis jamais rĂ©itĂ©rĂ©e –, pour son deuxiĂšme chef-d'Ɠuvre, Le Roi des aulnes. Un puissant Ă©crivain, dĂ©jĂ  classique, Ă©tait personnages de la littĂ©rature, l'histoire ou la BibleClassique par son Ă©criture mais trĂšs moderne dans les thĂšmes de ses romans la marginalitĂ©, la transgression, les sexualitĂ©s dĂ©viantes, les forces tĂ©nĂ©breuses, le refus de l'ordre, la fascination du mal, les beautĂ©s et les piĂšges de la nature, la gĂ©mellitĂ©, le pouvoir et la soumission, les contradictions du monde, la saintetĂ©, les fulgurances de l'amour. Nourri de philosophie allemande, Michel Tournier n'a pas Ă©crit des romans philosophiques mais il a eu sur tous ses personnages un point de vue philosophique, essentiellement Tournier chez lui, Ă  Choisel, en 2004. CrĂ©dits SipaIl est vrai que la plupart s'Ă©taient dĂ©jĂ  fait un nom dans la littĂ©rature, l'histoire ou la Bible Robinson, Gilles de Rais et Jeanne d'Arc, les rois mages, Göring, Abel et CaĂŻn c'est Ă©videmment le maudit et mystĂ©rieux CaĂŻn qui le passionnait, les ogres, MoĂŻse sous le nom d'ÉlĂ©azar, le PĂšre NoĂ«l, etc. C'est l'auteur lui-mĂȘme qui a collĂ© le mot mythe sur le front de ses personnages. Et comme tous ces mythes sont des aventuriers ou des nomades, il est exact de dire que Michel Tournier est un Ă©crivain inspirĂ© par l'histoire et transportĂ© par la sans cĂ©der Ă  la coquetterie du paradoxe, il tenait Vendredi ou la vie sauvage, version pour la jeunesse de son premier roman, pour le livre dont il Ă©tait le plus fier. Des millions d'exemplaires vendus. Le plus gros et plus durable succĂšs derriĂšre Le Petit Prince. Il a toujours manifestĂ© pour les enfants attention et curiositĂ©, rĂ©pondant volontiers aux questions des Ă©coliers. Le quatriĂšme roi mage de Gaspard, Melchior et Balthazar est un enfant. Vendredi monte Ă  bord du Whitebird, abandonnant Robinson sur son Ăźle. Il a Ă©tĂ© rejoint clandestinement pendant la nuit par le mousse, maltraitĂ© sur le bateau. "DĂ©sormais, lui dit Robinson, tu t'appelleras Jeudi. C'est le jour de Jupiter, dieu du ciel. C'est aussi le dimanche des enfants." DerniĂšre phrase du prĂ©fĂ©rait les Folio Ă  la PlĂ©iadeMichel Tournier avait pour premier dĂ©sir d'ĂȘtre le plus lu possible. C'est pourquoi il considĂ©rait le livre de poche comme l'invention du siĂšcle. Folio, oĂč ont Ă©tĂ© publiĂ©s la plupart de ses livres, Ă©tait sa collection chĂ©rie. Il la prĂ©fĂ©rait Ă  la PlĂ©iade, oĂč il entrera en 2017 ou 2018. Jean d'Ormesson a dit qu'il prĂ©fĂ©rait la PlĂ©iade au prix Nobel. Tournier, lui, aurait joyeusement renoncĂ© Ă  la PlĂ©iade pour le Nobel. Quand Le ClĂ©zio et Modiano l'ont obtenu, j'ai eu une pensĂ©e pour le vieil Ă©crivain retirĂ© dans son presbytĂšre de Choisel, dans la vallĂ©e de Chevreuse. Il se consolait en disant que, ayant Ă©tĂ© longtemps nobĂ©lisable, les gens croyaient qu'il l'avait eu. Touchante et trompeuse consolation par l' Tournier est venu dix-sept fois dans mes Ă©missions. Devant les camĂ©ras il Ă©tait parfaitement lui-mĂȘme, enjouĂ©, profond, provocant, paradoxal, Ă©mouvant ou amusant, toujours avec son Ă©lĂ©gant sourire. Le 15 mars 1992, il Ă©tait l'invitĂ© principal de Bouillon de culture pour son livre Le CrĂ©puscule des masques. Un Ă©tudiant a surgi pendant l'Ă©mission, armĂ© d'un couteau, menaçant de se suicider si Lionel Jospin ne retirait pas sa loi sur l'enseignement. AprĂšs six ou sept longues minutes de nĂ©gociations, il a jetĂ© le couteau et il est parti. Quelques jours aprĂšs, Michel Tournier m'a appelĂ© au tĂ©lĂ©phone pour me dire "Jamais je n'ai autant Ă©tĂ© humiliĂ© que pendant votre Ă©mission. Pas une fois, cet Ă©tudiant ne m'a regardĂ©, ni interpellĂ©. Il n'a parlĂ© qu'Ă  vous! Pas une fois il ne m'a menacĂ©. Pour lui je ne comptais pas! C'Ă©tait trĂšs humiliant." Tournier Ă©tait-il sincĂšre ou facĂ©tieux?De mĂȘme, Ă  l'acadĂ©mie Goncourt, dont il a Ă©tĂ© pendant trente-huit ans un membre trĂšs actif, lecteur scrupuleux, gĂ©nĂ©reux, aux choix parfois aussi surprenants que ceux de son ami Robert Sabatier, fallait-il le prendre au sĂ©rieux quand il disait "Notre acadĂ©mie Ă©tant pauvre, demandons 10% sur les bĂ©nĂ©fices de l'Ă©diteur que chaque annĂ©e nous enrichissons avec le prix Goncourt"? Il travaillait alors Ă  un roman sur les vampires
 Il l'a abandonnĂ©, n'ayant pas le courage et la force d'aller arpenter de nuit les souterrains du mĂ©tro et les catacombes. Il ne rĂ©gnait plus non plus sur le monde foisonnant des mots, longtemps serviteurs d'une Ɠuvre sans Ă©quivalent dans la littĂ©rature française par l'originalitĂ© de ses thĂšmes et la force de son JDD papier

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Sanshésiter, Bernard Pivot se porte - "en ami" - témoin de moralité. "Il est impossible qu'il soit un tricheur", déclare-t-il à la barre du tribunal de Ville-franche-sur-SaÎne. Peine perdue
Bernard Pivot, lors de la remise du Goncourt des LycĂ©ens, le 1er dĂ©cembre 2015, Ă  Paris / AFP/Archives D'"Apostrophes", l'Ă©mission littĂ©raire la plus cĂ©lĂšbre de la tĂ©lĂ©vision Ă  la prĂ©sidence de l'AcadĂ©mie Goncourt, dont il vient de prendre sa retraite, Bernard Pivot est l'homme qui fit entrer la littĂ©rature dans le salon des Ă  l'AcadĂ©mie Goncourt en 2004 -il a Ă©tĂ© le premier non-Ă©crivain Ă  rejoindre la prestigieuse institution-, il en Ă©tait devenu le prĂ©sident en 2014, avant de se retirer ce mardi, Ă  84 ans, "pour retrouver un libre et plein usage de son temps".Ce fou de littĂ©rature, dĂ©fenseur acharnĂ© de la langue française et ami sincĂšre des mots, a animĂ© durant 15 ans de 1975 Ă  1990 l'Ă©mission littĂ©raire "Apostrophes" qui, chaque vendredi, Ă©tait suivie par des millions de de la blouse grise des instituteurs d'autrefois, Bernard Pivot est aussi celui qui tenta de rĂ©concilier les Français avec l'orthographe en organisant, Ă  partir de 1985, les "Dicos d'or", cĂ©lĂšbre championnat d'orthographe qui a remis la dictĂ©e au goĂ»t du appĂ©tence pour la langue française remonte Ă  loin, expliquait Bernard Pivot en mars 2016 Ă  l'occasion de la prĂ©sentation de son livre "Au secours! Les mots m'ont mangĂ©" Allary Editions."Je suis un enfant de la guerre. J'Ă©tais rĂ©fugiĂ© avec ma mĂšre dans un petit village du Beaujolais, et mes seuls livres Ă©taient un dictionnaire et les fables de La Fontaine. La Fontaine me parlait de +zĂ©phyr+ ou d'+aquilon+, et Le Petit Larousse me renseignait sur ces mots Ă©tranges", avait-il de ses plus grandes fiertĂ©s est d'ĂȘtre entrĂ© dans le Petit Larousse en Amateur de beaujolais -Homme de lettres, au sens propre, il n'a Ă©crit Ă  ce jour que deux romans "L'amour en vogue" 1959 et "Oui, mais quelle est la question?" 2012. En parallĂšle, il est l'auteur de plusieurs essais, sur la langue française, mais aussi sur ses deux autres grandes passions le vin et le Ă  Lyon le 5 mai 1935 dans une famille de petits commerçants, il a passĂ© son enfance dans le Beaujolais et Ă©tait connu pour ĂȘtre un amateur Ă©clairĂ© des vins de ce terroir. On lui doit notamment un "Dictionnaire amoureux du vin" Plon, 2006 qui fait autoritĂ©. Fou de foot, il est restĂ© fidĂšle Ă  l'AS Saint-Etienne et Ă  l'Ă©quipe de derniĂšres annĂ©es, il a Ă©tĂ© trĂšs actif sur Twitter avec plus d'un million d'abonnĂ©s, partageant ses humeurs et ses au-delĂ  de toutes ses activitĂ©s, c'est en tant que journaliste qu'il aime se dĂ©finir. AprĂšs un passage au ProgrĂšs de Lyon, il entre au Figaro littĂ©raire en 1958. Chef de service au Figaro en 1971, il dĂ©missionne en 1974 aprĂšs un dĂ©saccord avec Jean d'Ormesson. L'acadĂ©micien aux yeux bleus sera nĂ©anmoins le recordman des passages dans les Ă©missions littĂ©raires de des invitĂ©s inoubliables -C'est le jour de l'an 1967 que Pivot apparaĂźt pour la premiĂšre fois Ă  la tĂ©lĂ©vision, pour Ă©voquer Johnny Hallyday et Sylvie Vartan...En 1974, aprĂšs l'Ă©clatement de l'ORTF, il lance "Apostrophes", diffusĂ© pour la 1re fois sur Antenne 2 le 10 janvier 1975. Il fonde la mĂȘme annĂ©e avec Jean-Louis Servan-Schreiber le magazine Lire."Apostrophes" devient le rituel incontournable du vendredi soir jusqu'en 1990. Il anime l'Ă©mission en direct, introduite par le concerto pour piano numĂ©ro 1 de Rachmaninov. On y rit beaucoup, on s'insulte, on s'embrasse... Le public adore et les ventes de livres gĂ©ants des lettres se succĂšdent dans le "salon" de Pivot qui sait crĂ©er une intimitĂ© avec ses invitĂ©s et rĂ©unir des duos improbables. Il y aura des moments inoubliables Cavanna taclant un Charles Bukowski ivre, avec un fameux "Ta gueule, Bukowski!", l'interview de Soljenitsyne, de Marguerite Duras ou de Patrick Modiano. Sagan, Barthes, Bradbury, Bourdieu, Eco, Le ClĂ©zio, Badinter, Levi-Strauss ou encore le prĂ©sident Mitterrand seront ses invitĂ©s. En 1987, il interviewera clandestinement Lech Walesa en il soumet ses invitĂ©s au "questionnaire de Pivot", inspirĂ© de celui de "Apostrophes" s'arrĂȘte, l'infatigable Bernard crĂ©e "Bouillon de culture", Ă  l'horizon plus large que les livres. L'Ă©mission cesse en juin 2001. Le dernier numĂ©ro rassemble 1,2 million de tĂ©lĂ©spectateurs. Ce passionnĂ© de littĂ©rature tient rĂ©guliĂšrement une chronique dans le Journal du Dimanche.
Journaliste Ă©crivain et critique littĂ©raire, Bernard Pivot, Ă  travers ses Ă©missions Ouvrez les Guillemets, Apostrophes ou encore Bouillon de culture, a donnĂ© le goĂ»t de la lecture Ă  des millions de tĂ©lĂ©spectateurs. Il a prĂ©sidĂ© l’AcadĂ©mie Goncourt de 2014 Ă  2019.
Bernard Pivot, qui a marquĂ© les belles heures de la tĂ©lĂ©vision française avec Apostrophes », quitte l’AcadĂ©mie Goncourt, dont il Ă©tait membre depuis quinze ans et prĂ©sident depuis cinq ans, a annoncĂ© mardi sur Twitter l’assemblĂ©e du prix Pivot par Bernard Pivot, de A Ă  Z Pour retrouver un libre et plein usage de son temps, Ă  84 ans Bernard Pivot a dĂ©cidĂ© de se retirer de l’AcadĂ©mie Goncourt Ă  partir du 31 dĂ©cembre. Il en Ă©tait membre depuis 15 ans, le prĂ©sident depuis 5 ans. Il en devient membre d’honneur », a annoncĂ© l’AcadĂ©mie sur Twitter, quelques semaines aprĂšs avoir rĂ©compensĂ© le romancier Jean-Paul Dubois pour Tous les hommes n’habitent pas le monde de la mĂȘme façon » L’Olivier.Premier non-Ă©crivain Ă  l’AcadĂ©mieSur Twitter, l’AcadĂ©mie Goncourt a mis en ligne une photo des acadĂ©miciens fĂȘtant le dĂ©part de leur prĂ©sident, qui leur avait fait part cet Ă©tĂ© de son souhait de se retirer. Les festivitĂ©s se sont dĂ©roulĂ©es chez Drouant, le restaurant dans le centre de Paris oĂč est chaque annĂ©e annoncĂ© le laurĂ©at du plus prestigieux prix littĂ©raire du monde francophone. Lettre d’Edmond de Goncourt, grands crus, tableau littĂ©rature et oenologie pour lui dire merci ! », ont tweetĂ© les la photo, figuraient notamment Françoise Chandernagor, Tahar Ben Jelloun, Virginie Despentes, Pierre Assouline et Patrick suite aprĂšs la publicitĂ©Journaliste et animateur d’ Apostrophes », l’émission littĂ©raire la plus cĂ©lĂšbre de la tĂ©lĂ©vision française, Bernard Pivot est entrĂ© Ă  l’AcadĂ©mie Goncourt en octobre 2004, succĂ©dant Ă  AndrĂ© Stil. Il a Ă©tĂ© le premier non-Ă©crivain Ă  rejoindre la prestigieuse institution, dont il est devenu prĂ©sident en janvier 2014, Ă  la suite d’Edmonde Pivot, le rĂ©formateur de l’AcadĂ©mie Goncourt s’en vaSes annĂ©es comme prĂ©sident du jury Goncourt ont Ă©tĂ© marquĂ©es par la consĂ©cration de jeunes Ă©crivains comme LeĂŻla Slimani, avec Chanson douce » Gallimard, adaptĂ© depuis sur grand Ă©cran, et Nicolas Mathieu, rĂ©compensĂ© en 2018 pour Leurs enfants aprĂšs eux » Actes Sud, roman sur la fracture sociale.
Lejournaliste et Ă©crivain Bernard Pivot Ă©tait invitĂ© des Rencontres littĂ©raires, organisĂ©es par l’Alliance Française Ă  Paris. Celui qui a commencĂ© Ă  voyager Ă  travers les livres
ï»żBonjour, Comme vous avez choisi notre site Web pour trouver la rĂ©ponse Ă  cette Ă©tape du jeu, vous ne serez pas déçu. En effet, nous avons prĂ©parĂ© les solutions de CodyCross Pour Bernard Pivot, il Ă©tait de culture. Ce jeu est dĂ©veloppĂ© par Fanatee Games, contient plein de niveaux. C’est la tant attendue version Française du jeu. On doit trouver des mots et les placer sur la grille des mots croisĂ©s, les mots sont Ă  trouver Ă  partir de leurs dĂ©finitions. Le jeu contient plusieurs niveaux difficiles qui nĂ©cessitent une bonne connaissance gĂ©nĂ©rale des thĂšmes politique, littĂ©rature, mathĂ©matiques, sciences, histoire et diverses autres catĂ©gories de culture gĂ©nĂ©rale. Nous avons trouvĂ© les rĂ©ponses Ă  ce niveau et les partageons avec vous afin que vous puissiez continuer votre progression dans le jeu sans difficultĂ©. Si vous cherchez des rĂ©ponses, alors vous ĂȘtes dans le bon sujet. Le jeu est divisĂ© en plusieurs mondes, groupes de puzzles et des grilles, la solution est proposĂ©e dans l’ordre d’apparition des puzzles. Vous pouvez Ă©galement consulter les niveaux restants en visitant le sujet suivant Solution Codycross BOUILLON Nous pouvons maintenant procĂ©der avec les solutions du sujet suivant Solution Codycross Saisons Groupe 74 Grille 3. Si vous avez une remarque alors n’hĂ©sitez pas Ă  laisser un commentaire. Si vous souhaiter retrouver le groupe de grilles que vous ĂȘtes entrain de rĂ©soudre alors vous pouvez cliquer sur le sujet mentionnĂ© plus haut pour retrouver la liste complĂšte des dĂ©finitions Ă  trouver. Merci Kassidi Amateur des jeux d'escape, d'Ă©nigmes et de quizz. J'ai créé ce site pour y mettre les solutions des jeux que j'ai essayĂ©s. This div height required for enabling the sticky sidebar Àla lettre E, Bernard Pivot Ă©crit : « Des Ă©crivains comme Étiemble ou Yves Berger, qui ont une maĂźtrise parfaite de l’anglais, emploient un français impeccable que ne pollue aucun de ces mots importĂ©s pour faire chic » et, facĂ©tieux, signale que le grammairien ne regardait jamais Ă  la tĂ©lĂ©vision « le best of des talk-shows du prime time », tout simplement parce qu’il Bernard Pivot "Gardons l’esprit vif" ‱ Notre Temps Pourquoi avoir créé ce double littĂ©raire? Tout paraĂźt vrai, autobiographique. Bernard Pivot. Tout est vrai. Mais beaucoup de choses sont fausses! Ce n’est pas un roman, pas une autobiographie, plutĂŽt une chronique. J’aurais aimĂ© appartenir au groupe d’amis octogĂ©naires que je mets en scĂšne. Inventer ce cĂ©nacle qui organise des dĂ©jeuners Ă  thĂšme Ă©tait une maniĂšre, pour moi, de renouer avec "Apostrophes". Tous sont joyeux, mĂȘme s’ils parlent beaucoup des "CI2A" ces quatre flĂ©aux de l’ñge que sont le cancer, l’infarctus, l’AVC et Alzheimer. Quant Ă  mon narrateur, je ne suis plus lui et il n’est pas encore moi. Nous avons trois ans d’écart. PassĂ© 80 ans, trois ans, c’est un temps extraordinaire. ‱ Vous donnez des conseils pour bien aborder cette pĂ©riode de la vie
 Le plus dur a Ă©tĂ© pour moi de trouver le ton juste pour Ă©crire ce livre. Entre l’humour, qui traduit un certain bonheur de vivre, et le cĂŽtĂ© moraliste, donneur de leçons. Si nous voulons garder une audience auprĂšs des jeunes, nous ne devons en aucun cas ĂȘtre ronchons ou passĂ©istes. Nous devons cultiver notre curiositĂ© pour le monde dans lequel nous trois des "CI2A" nous Ă©chappent, il en est un que nous pouvons tenter de retarder, c’est Alzheimer. RĂ©unissons-nous, dĂ©battons, ayons une vie sociale, voyageons. Lorsque nous Ă©changeons ardemment, nous gardons l’esprit vif. ‱ Les pĂ©riodes de confinement sont terribles de ce point de vue! Oh, moi, je suis trois fois confinĂ©. DĂ©jĂ  par mon activitĂ© de lecteur, socialement comme retraitĂ©, sanitairement comme personne Ă  risque. Nous entrons dans une pĂ©riode oĂč l’image des vieux change. Avant, on disait de nous ils vieillissent bien, leur espĂ©rance de vie augmente, ils sont actifs
 Aujourd’hui, nous sommes considĂ©rĂ©s comme fragiles, au premier rang des victimes de la Covid. ‱ En sortant de l’école de journalisme, vous publiez un roman. Est-ce donc naturellement que vous devenez journaliste littĂ©raire? Non, c’est un hasard. J’aurais voulu entrer Ă  "L’Équipe" mais l’école m’a proposĂ© un poste au "Figaro littĂ©raire". J’ai travaillĂ© quinze ans en presse Ă©crite avant de faire ma premiĂšre Ă©mission, "Ouvrez les guillemets", en avril 1973. Ce soir-lĂ , Jacqueline Baudrier, ma patronne, m’a fait trois remarques "l’émission Ă©tait trĂšs mauvaise", "je devais abandonner ma veste de garçon de cafĂ©", mais "j’étais fait pour la tĂ©lĂ©vision". ‱Avec "Apostrophes" vous ĂȘtes devenu plus connu que les auteurs que vous invitiez. Cette notoriĂ©tĂ© Ă©tait-elle importante pour vous? C’est un des grands dangers de la tĂ©lĂ©, contre lequel nous devons lutter surtout, ne pas se considĂ©rer comme la vraie vedette. Toutefois, cette notoriĂ©tĂ© Ă©tait le rĂ©sultat d’un travail et un gage de succĂšs pour l’émission. J’ai tout de mĂȘme reçu des gens beaucoup plus connus que moi! Mais il est vrai que j’ai dit "Si je descends les Champs-ÉlysĂ©es entre Claude LĂ©vi-Strauss et Julien Green, c’est Ă  moi qu’on demandera un C’est la perversion de la tĂ©lĂ©vision. ‱ Le beaujolais, le football
 vous aimez mettre en avant vos goĂ»ts populaires. J’ai Ă©tĂ© mis en cause par des intellectuels de l’époque pour cette raison. Comment faire confiance Ă  un journaliste littĂ©raire qui va voir des matchs de foot? Pour certaines personnes, il aurait Ă©tĂ© prĂ©fĂ©rable que je naisse dans le Bordelais et que je joue au tennis. J’ai Ă©crit alors un article intitulĂ© "Proust est-il soluble dans le beaujolais?" ‱ Quel Ă©crivain vous a le plus impressionnĂ©? Alexandre Soljenitsyne. Pas seulement en tant qu’écrivain, mĂȘme si "Une journĂ©e d’Ivan Denissovitch" 1962 ou "Le Pavillon des cancĂ©reux" 1968 sont des grands livres. C’est un homme qui a marquĂ© l’histoire. Il est celui qui a rĂ©sistĂ© aux trois flĂ©aux du XXe siĂšcle la guerre, le cancer, le goulag. ‱ Regrettez-vous d’avoir soutenu, au nom de la littĂ©rature, des auteurs aux comportements pervers, tel Gabriel Matzneff? Des annĂ©es 1970 aux annĂ©es 1990, la littĂ©rature, et mĂȘme le cinĂ©ma, Ă©tait au-dessus de la morale, des lois. Aujourd’hui, la morale a pris le dessus, c’est un changement d’époque. On ne publierait plus "Lolita" de Nabokov, par exemple. ‱ Qu’avez-vous Ă©prouvĂ© quand une de vos filles s’est mise Ă  Ă©crire des romans? De la fiertĂ©. CĂ©cile a commencĂ© tard mais je l’ai encouragĂ©e. J’étais content qu’elle ait pris le goĂ»t des mots, de les agencer. Avec tous les livres qui encombraient la maison et qui m’accaparaient, mes filles auraient pu dĂ©tester la lecture. CĂ©cile est la lectrice qui m’a le plus impressionnĂ©. Je me demande seulement si elle a eu raison de garder mon nom. ‱ Vous ĂȘtes trĂšs prĂ©sent sur Twitter. Est-ce votre maniĂšre de garder un lien avec le public? Certainement. C’est un moyen de dialoguer avec des gens que je ne connais pas et qui rĂ©agissent, en bien ou en mal. J’ai adorĂ© la contrainte des 140 signes. Elle me rappelait mes dĂ©buts dans le journalisme, quand on me confiait de courts papiers! Maintenant, on a droit Ă  280 signes, c’est plus facile! J’ai atteint le million d’abonnĂ©s. Beaucoup me racontent leurs souvenirs d’"Apostrophes". Certains, d’origine Ă©trangĂšre, comme des chauffeurs de taxi, me disent qu’ils ont pratiquĂ© leur français grĂące Ă  mes Ă©missions. Cela me rĂ©jouit! ‱ Bernard Pivot en six dates - 5 mai 1935 Naissance Ă  1958 DĂ©bute au "Figaro" aprĂšs des Ă©tudes de droit et de 1973 Anime sa premiĂšre Ă©mission littĂ©raire Ă  la tĂ©lĂ©vision. "Apostrophes" prend le relais de 1975 Ă  1990. Puis "Bouillon de Culture", jusqu’en 1975 Cofonde la revue mensuelle "Lire".- 2004 Entre au jury du prix Goncourt, qu’il prĂ©side de 2014 Ă  2021 Fait paraĂźtre "
 Mais la vie continue."À lire Guillaume, sorte de double littĂ©raire de Pivot, est un Ă©diteur Ă  la retraite. Son plaisir rejoindre son groupe d’amis octogĂ©naires et deviser sur la vie, l’amour et les mouvements du monde. Une vision douce-amĂšre de l’ñge. "
 Mais la vie continue", Ă©d. Albin Michel, 19,90€. Membrede l'AcadĂ©mie depuis 2004, le journaliste Bernard Pivot fut Producteur-prĂ©sentateur Ă  la tĂ©lĂ©vision de nombreuses Ă©missions littĂ©raires dont Ouvrez les guillemets, Ah ! vous Ă©crivez, Apostrophes, Bouillon de culture, Double je. Il fut par ailleurs Organisateur et Co-prĂ©sentateur du Championnat de France d'orthographe de langue perfectionnĂ©s Ă©lectroniques chimiques biologiques atomiques et Ă  neutrons sur les charniers d’aujourd’hui et demain. » 12 juin, Jean DieudonnĂ© est interviewĂ© par Bernard Pivot Ă  l’émission Apostrophes Ă  XVIII]1. Mais dĂšs Ă  prĂ©sent j’ai la conviction qu'une algĂšbre homotopique ou, dans une vision plus vaste, une algĂšbre topologique » telle que je l’envisage, ne pourra ĂȘtre dĂ©veloppĂ©e avec toute l'ampleur qui lui appartient, sans lesdits fondements catĂ©goriques. Il s’agit d'une thĂ©orie des grosses catĂ©gories que j'appelle Ă  prĂ©sent accessibles », et des parties accessibles de celles-ci, en reprenant complĂštement la thĂ©orie provisoire que je prĂ©sente dans SGA 4 I 9 [2]. J’ai tissĂ© un tapis de prĂšs de deux cents pages sur ce thĂšme d’apparence anodine, et cela me fera plaisir de t’en prĂ©senter les grandes lignes, si cela t'intĂ©resse. Il quitte les Aumettes, fait Ă©tape chez une amie Ă  Carcassonne, et lĂ , il brĂ»le un grand nombre de manuscrits. Il fait venir son ancien Ă©lĂšve Jean Malgoire, professeur Ă  l’universitĂ© de Montpellier, et lui confie cinq cartons intacts, contenant 25000 pages de notes et articles. L ’ermite de L asserre En aoĂ»t 1991, Grothendieck s’installe incognito Ă  Lasserre, hameau de Haute-AriĂšge, dans le Couserans, prĂšs de Saint-Girons, non loin du Vernet oĂč fut internĂ© son pĂšre. Il donne Ă  de rares proches la consigne de ne communiquer son adresse Ă  personne ; la consigne sera respectĂ©e puisque le public n’apprendra le lieu de sa retraite qu’à sa mort. Le maire du village de 1983 Ă  1995, Daniel Fillola, dĂ©couvre par hasard l’importance du nouvel arrivant en feuilletant Science et Vie. mĂšne une vie d’ermite, et ne reçoit personne. Lasserre, vu de Clanet 553 m, dans le Couserans 1992. Mon ancien Ă©lĂšve Alain Genestier ENS 1986 58 soutient une thĂšse en gĂ©omĂ©trie algĂ©brique sous la direction de GĂ©rard Laumon, intitulĂ©e Ramification du revĂȘtement de Drinfeld ». Il publiera en 2007 un livre intitulĂ© L’isomorphisme entre les tours de Lubin-Tate et de Drinfeld, avec Laurent Fargues et Vincent Lafforgue. Longtemps chercheur au CNRS, il est professeur des UniversitĂ©s Ă  Nancy, oĂč il a dirigĂ© deux thĂšses, intitulĂ©es Compactifications de variĂ©tĂ©s de Siegel aux places de mauvaise rĂ©duction » en 2008, Le lemme fondamental mĂ©taplectique de Jacquet et Mao » en 2012. 58 Si je cite ici les parcours de quelques anciens Ă©lĂšves ayant croisĂ© les idĂ©es de Grothendieck, c’est pour donner un vague aperçu de la postĂ©ritĂ© de ces idĂ©es. 29 novembre, mort de Jean DieudonnĂ© Ă  Paris. 1994. AprĂšs sept ans de recherches, le britannique Andrew Wiles dĂ©montre la conjecture de Taniyma-Shimura-Weil, qui implique le Grand thĂ©orĂšme de Fermat. 1996. Claire Voisin construit un contre-exemple Ă  la conjecture de Kodaira en dimension 4. En gĂ©omĂ©trie algĂ©brique complexe, un accent est mis sur certaines variĂ©tĂ©s compactes munies d’une mĂ©trique particuliĂšre les variĂ©tĂ©s kĂ€lhĂ©riennes. Pour bien comprendre la topologie de ces objets, il est important de comparer ces variĂ©tĂ©s aux variĂ©tĂ©s dites projectives. En 1960, le mathĂ©maticien Kunihiro Kodaira a prouvĂ© en s’appuyant sur sa classification des surfaces complexes qu’en dimension 2, toute surface kĂ€hlerienne pouvait ĂȘtre dĂ©formĂ©e en une surface projective. Le tour de force de Claire Voisin fut de construire une variĂ©tĂ© kĂ€lherienne compacte en dimension 4 ou plus qui ne pouvait ĂȘtre obtenue par dĂ©formation d’une variĂ©tĂ© projective car elle n’a pas le mĂȘme type d’homotopie et donc d'Ă©tablir que le rĂ©sultat de Kodaira n’était pas valable en toute dimension. Vladimir VoĂŻevodski dĂ©montre la conjecture de John Williard Milnor 1970 Pour tout corps F de caractĂ©ristique diffĂ©rente de 2, la K-thĂ©orie de Milnor modulo 2 de F est isomorphe Ă  sa cohomologie Ă©tale ou ce qui est Ă©quivalent, Ă  la cohomologie de son groupe de Galois absolu, profini, Ă  coefficients dans Z/2Z. » Grothendieck avait prĂ©venu ses amis et connaissances la fin du monde aurait lieu en octobre 1996. Le moment venu, rien ! Il leur envoie un rectificatif annonçant la fin du Tout » pour 2015 ou 2016. 1997. En janvier, dĂ©crit heure par heure, minute par minute, une journĂ©e pendant laquelle il pense Ă  se suicider. 1998. 28 avril, Pierre Cartier annonce la mort de Bourbaki, dans une interview Ă  LibĂ©ration. Jugement d’humeur ou canular, Bourbaki est toujours en activitĂ© en 2020. A la fin du tome 2 de son traitĂ© d’Analyse mathĂ©matique Springer, Roger Godement insĂšre une longue postface intitulĂ©e Science, technologie, armement ». 6 aoĂ»t, mort d’AndrĂ© Weil Ă  Princeton. 10 novembre, mort de Jean Leray, Ă  La Baule. 2001. Parution de la correspondance Grothendieck-Serre, par la SociĂ©tĂ© MathĂ©matique de France. Alain Connes reçoit le prix Crafoord pour ses travaux en gĂ©omĂ©trie non commutative. 2002. 4 juillet, mort de Laurent Schwartz Ă  Paris. Laurent Lafforgue, qui a fait une thĂšse de gĂ©omĂ©trie algĂ©brique sous la direction de GĂ©rard Laumon, et qui est professeur Ă  l’IHES, reçoit la mĂ©daille Fields au 24Ăšme congrĂšs international des mathĂ©maticiens, pour avoir dĂ©montrĂ© une partie des conjectures de Langlands. Vladimir VoĂŻevodski reçoit Ă©galement la mĂ©daille Fields pour avoir dĂ©veloppĂ© la notion d’homotopie pour les variĂ©tĂ©s algĂ©briques et pour avoir formulĂ© la cohomologie motivique, permettant de dĂ©montrer de nombreuses conjectures, comme la conjecture de Milnor. 2003. Jean-Pierre Serre reçoit le prix Abel. 2006. En juin, mon ancien Ă©lĂšve Lionel Dorat ENS Lyon 1998 soutient sa thĂšse de doctorat Ă  l’UniversitĂ© Louis Pasteur de Strasbourg, sur les G-structures entiĂšres de reprĂ©sentations cristallines » sous la direction de Wintenberger, approfondissant la thĂ©orie de Fontaine et Laffaille sur l’équivalence de la catĂ©gorie tannakienne des reprĂ©sentations cristallines du groupe de Galois d’un corps local K, et de la catĂ©gorie des Ί-modules filtrĂ©s sur K admissibles. 2008. Le 2 juin, sur France Culture, StĂ©phane DĂ©ligeorges consacre l’émission Continent Sciences Ă  Grothendieck, pour ses 80 ans, avec la participation de Michel Demazure, Denis Guedj et Laurent Lafforgue. 13 aoĂ»t, mort d’Henri Cartan Ă  Paris, Ă  104 ans. 2010. Le 3 janvier, rĂ©dige un texte interdisant la publication de ses Ă©crits. L’IHES, qui envisageait de rééditer ses travaux, stoppe net son projet. 24 avril, mort de Denis Guedj Ă  Paris. NĂ© Ă  SĂ©tif en 1940, il a comptĂ© en 1969 parmi les fondateurs, avec Claude Chevalley, du dĂ©partement de mathĂ©matiques du Centre universitaire de Vincennes, devenu l’universitĂ© Paris VIII. Il y a enseignĂ© l’histoire des sciences et l’épistĂ©mologie. Collaborateur de LibĂ©ration de 1994 Ă  1997, il avait connu la cĂ©lĂ©britĂ© en 1998 avec Le ThĂ©orĂšme du Perroquet, en 2000 avec le MĂštre du Monde, et en 2005 avec ZĂ©ro. Denis Guedj Ă©tait un ami de Grothendieck. HervĂ© Nisic tourne un documentaire sur Grothendieck, L’espace d’un homme, Il est l’un des premiers journalistes Ă  se lancer sur ses traces. J’ai entendu parler du personnage Grothendieck en 2008. Le sujet et la perspective d’éventuellement le rencontrer m’ont tout de suite passionnĂ©. » Son documentaire repose sur de nombreux tĂ©moignages. 2011. 23 mars, John Milnor prix Abel pour ses travaux en topologie, gĂ©omĂ©trie et algĂšbre. 30 avril, Daniel Quillen meurt Ă  70 ans Ă  Gainesville, en Floride. En octobre, le mensuel GQ publie un article de Philippe Douroux, Alexandre Grothendieck, un voyage Ă  la poursuite des choses Ă©videntes », disponible en ligne. 2012. Luc Illusie reçoit la mĂ©daille Emile Picard pour ses travaux fondamentaux sur le complexe cotangent, la formule de Picard-Lefschetz, la thĂ©orie de Hodge et la gĂ©omĂ©trie logarithmique ». 2013. 12 avril, au CollĂšge de France, Antoine Compagnon, professeur de littĂ©rature française, et Alain Connes, titulaire de la chaire d’analyse et de gĂ©omĂ©trie, Ă©tablissent un parallĂšle entre A la recherche du temps perdu et RĂ©coltes et Semailles. Intelligence proustienne et imagination mathĂ©matique ? Pierre Deligne reçoit le prix Abel. Michael Artin, professeur Ă©mĂ©rite au MIT reçoit le prix Wolf. 2014, A la fin septembre, finit par accepter la prĂ©sence de ses enfants, qui l’accompagnent jusqu’au dernier jour. Il meurt le 13 novembre au matin, Ă  l’hĂŽpital AriĂšge Couserans de Saint-Girons, situĂ© sur la commune de Saint-Lizier. La nouvelle fait le tour des rĂ©dactions du monde entier The New York Times, The Washington Post, The Guardian, The Independant, The Telegraph
. LibĂ©ration lui consacre une page, sous la plume de Philippe Douroux Alexandre Grothendieck, ou la mort d’un gĂ©nie qui voulait se faire oublier Alexandre Grothendieck est mort jeudi matin Ă  l’hĂŽpital de Saint-Girons AriĂšge, Ă  l’ñge de 86 ans. Un nom trop compliquĂ© Ă  mĂ©moriser et une volontĂ© maintes fois affirmĂ©e de s’effacer, d’effacer sa vie et son Ɠuvre, font que cette mort aurait dĂ» passer inaperçue. Mais l’homme est trop grand et le mathĂ©maticien trop important pour que cet effacement soit total. A Sivens, les zadistes n’ont sans doute jamais entendu parler de cet homme qui a ouvert une brĂšche politique, aprĂšs avoir reconstruit les maths d’aprĂšs Euclide. 
 Philippe Douroux Le Monde titre, sous la plume de Philippe Pajot et StĂ©phane Foucart Alexandre Grothendieck, le plus grand mathĂ©maticien du XXe siĂšcle, est mort. Alexandre Grothendieck a bouleversĂ© la façon de faire des mathĂ©matiques avec sa nouvelle vision de la gĂ©omĂ©trie.
 L’HumanitĂ© titre, plus sobrement Alexandre Grothendieck, gĂ©ant des mathĂ©matiques, est mort. Pierre Cartier dĂ©clare Il s’est retrouvĂ© l’un des crĂ©ateurs de la gĂ©omĂ©trie algĂ©brique, avec des idĂ©es extrĂȘme-ment gĂ©nĂ©rales, et des mĂ©thodes qui n’auraient pas dĂ» rĂ©ussir, parce que, en gros, il Ă©tait comme un aigle qui survole de trĂšs haut et qui plonge sur sa proie ». Le 16 novembre, Jean-Pierre Kahane 1926-2017 publie ce tĂ©moignage Grothendieck et MontpellierGrothendieck et MontpellierGrothendieck et MontpellierGrothendieck et Montpellier Comme tous les mathĂ©maticiens de ma gĂ©nĂ©ration j’ai le souvenir de Grothendieck aux congrĂšs internationaux de Moscou 1966 et de Nice 1970 refusant d’aller Ă  Moscou recevoir la mĂ©daille Fields, puis prenant Nice comme tribune pour son tournant Ă©cologiste. Mais j’ai des souvenirs personnels plus anciens. D’abord, un dĂźner chez Laurent et Marie-HĂ©lĂšne Schwartz. La conversation Ă©tait tombĂ©e sur le problĂšme de la synthĂšse spectrale tel que le formulait Schwartz, et elle s’en Ă©tait bien vite dĂ©tournĂ©e trop difficile pour moi, avait dĂ©clarĂ© Grothendieck. Quelques annĂ©es plus tard, il Ă©tait rĂ©solu par Malliavin. Et surtout, j’ai le souvenir des copies d’examen de Grothendieck Ă  Montpellier. En 1954, quand je suis arrivĂ© Ă  Montpellier, les mathĂ©matiques occupaient quelques salles du palais de l’universitĂ©, au dessus de la rue de l’UniversitĂ©, dans le centre de la vieille ville. Le corps enseignant comprenait cinq personnes trois professeurs, Soula, TurriĂšre et Couchet, et deux maĂźtres de confĂ©rence, Dives et moi. Pas d’assistant ni de chef de travaux. Soula, analyste, et TurriĂšre, mĂ©canicien, Ă©taient de vieux messieurs charmants, Couchet, mĂ©canicien, bien plus jeune, avait pris la succession d’Humbert, Dives avait Ă©tĂ© professeur titulaire Ă  Clermont-Ferrand et rĂ©trogradĂ© comme collaborateur ; il fonctionnait en MathĂ©matiques gĂ©nĂ©rales, pour mon profit puisque j’avais les meilleurs Ă©tudiants en MPC. La ville Ă©tait dĂ©licieuse et assoupie. Les mathĂ©matiques avaient eu une bonne bibliothĂšque quand Denjoy Ă©tait Ă  Montpellier, au dĂ©but du siĂšcle ; elle n’était plus entretenue. On m’accueillait en trublion sympathique. Un jour, avec Soula et TurriĂšre, la conversation Ă©tait tombĂ©e sur Grothendieck, qu’ils avaient eu comme Ă©tudiant. Ils ont sorti pour moi ses copies d’examen de licence, et, d’un coup, mon respect pour eux a fait un bond en avant. Ces copies Ă©taient illisibles. Un examinateur aurait pu refuser de les lire. Mais ces vieux messieurs, Soula d’abord je crois, avaient senti ce qui se cachait derriĂšre Grothendieck, et il a passĂ© ses examens. C’est ensuite que, licenciĂ©, il s’est rendu Ă  Nancy. Quand il est revenu Ă  Montpellier tout avait changĂ©, sinon les paysages alentour. Nous n’en avons jamais parlĂ©, mais derriĂšre son retour il devait y avoir le souvenir des salles dominant la rue de l’UniversitĂ©, et une certaine reconnaissance pour les vieux messieurs charmants qui lui avaient ouvert les portes. » Jean-Pierre Kahane, 16 novembre 2014 avait confiĂ© en 1991 Ă  son ancien Ă©lĂšve Jean Malgoire 20000 pages dĂ©posĂ©es dans 5 cartons, entreposĂ©es Ă  l’universitĂ© de Montpellier. Mathieu Grothendieck fait venir Ă  Lasserre le libraire parisien Jean-Bernard Gillot59, et lui confie les manuscrits de son graphomane de pĂšre, 3 cantines contenant 40000 pages soigneusement rangĂ©es dans 44 boĂźtes entoilĂ©es rĂ©alisĂ©es sur mesure, plus quelques bouteilles d’alcool de mĂ»re et de poire. Ces Ă©crits mathĂ©matiques, poĂ©tiques, philosophiques, mystiques, ont Ă©tĂ© explorĂ©s par Georges Malstiniotis, disciple du maĂźtre, mais sont loin d’ĂȘtre inventoriĂ©s. Ils sont actuellement entreposĂ©s dans un lieu tenu secret Ă  Paris. Il serait bon qu’ils soient classĂ©s trĂ©sor national. 59 Jean-Bernard Gillot tient la Librairie Alain Brieux, 48 rue Jacob, 75006 Paris. Une vie en trois photos
 2015. PremiĂšre publication de RĂ©coltes et Semailles au Japon. Une traduction partielle en russe Ă©tait parue en 2002. 14 novembre Alexandre Grothendieck, ou le silence du gĂ©nie » Une vie, une oeuvre, France Culture, Perrine Kervran 2016. Le Canard enchaĂźnĂ©, 24 fĂ©vrier 2016 En mars, Bourbaki publie les chapitres 1 Ă  4 de Topologie algĂ©brique, chez Springer, premier volume du TraitĂ© publiĂ© depuis 1998. Andrew Wiles reçoit le prix Abel. 2 juin, Claire Voisin est Ă©lue titulaire de la chaire de GĂ©omĂ©trie algĂ©brique au CollĂšge de France. Elle est la premiĂšre mathĂ©maticienne Ă  ĂȘtre Ă©lue. 21 juillet, mort de Roger Godement, Ă  Villejuif. Godement Ă©tait assez Ă©loignĂ© de Grothendieck sur le plan mathĂ©matique, mais il en Ă©tait proche sur le plan politique. Ils partageaient la mĂȘme dĂ©testation des mathĂ©matiques mercenaires, et ils Ă©taient l’un et l’autre des imprĂ©cateurs au cƓur fidĂšle ». Septembre La revue Pour la science consacre un excellent dossier Ă  Alexandre Grothendieck, rĂ©digĂ© par Winfried Scharlau, Jean Malgoire et Leila Schneps. 3 novembre L’hĂ©ritage d’Alexandre Grothendieck » La mĂ©thode scientifique, France Culture, Nicolas Martin.. Du 18 au 20 novembre, rencontres littĂ©raires Ă  Pau Les idĂ©aux mĂšnent le monde », Pierre Cartier et Jean VallĂšs. 2017. 10 mai, les archives mathĂ©matiques d’Alexandre Grothendieck sont accessibles sur le web, via le site de l’UniversitĂ© de Montpellier pages sur au total peuvent ĂȘtre consultĂ©es. Ce sont des documents consignĂ©s par le savant entre 1949 et 1991. 30 septembre, mort de Vladimir VoĂŻevodski, Ă  Princeton. 17 dĂ©cembre Alexandre Grothendieck, un mathĂ©maticien qui prit la tangente » Les
Ily avait en face de lui Jean Dutourd, qui l'a asticoté assez habilement pour qu'il "perde la partie". Cabu ne m'en a pas tenu ­rigueur. Il a accepté huit fois mes invitations, soit pour

À plus de 80 ans, le journaliste est l’invitĂ© de François Busnel sur France 5 pour son livre Au secours ! Les mots m’ont mangĂ© Allary Éditions. Une dĂ©claration d’amour Ă  la langue française par le crĂ©ateur d’Apostrophes, Bouillon de culture et Double Je. Pourquoi Ă©crire la vie d’un Ă©crivain quand on est critique littĂ©raire? Y a-t-il un peu de vous dans ce personnage?La biographie de cet Ă©crivain est un prĂ©texte pour parler du monde littĂ©raire que je connais bien, une sorte d’arlequinade sur les grands moments de la vie d’un Ă©crivain. Contrairement Ă  moi, il a fait normal sup, il est agrĂ©gĂ© de lettres, il Ă©crit des romans, mais il me ressemble dans sa relation avec les mots. Mon premier livre a Ă©tĂ© un dictionnaire, pas un roman. C’était pendant la guerre, on prenait ce que l’on avait sous la main, ce fut un Larousse, pas un LittrĂ©! Quand j’écris, je maĂźtrise les mots, mais, de temps en temps, les mots me gouvernent. On ne rĂšgne pas sur le peuple des mots, et les mots ont un certain pouvoir sur notre intellect et sur notre vie. Ils savent s’imposer avec beaucoup de malignitĂ© et de force. Certains ont un pouvoir de point que vous n’en dormiez pas la nuit?La nuit, il m’est souvent arrivĂ© de réécrire ce que j’avais rĂ©digĂ© dans la journĂ©e et de trouver que c’était nul, mais au rĂ©veil je n’étais toujours pas satisfait!PrĂ©senter vos livres sur scĂšne ou Ă©crire un livre pour la scĂšne, qu’est-ce qui vous plaĂźt dans cette dĂ©marche?Jean-Michel Ribes m’a proposĂ© d’écrire Au secours! Les mots m’ont mangĂ© pour le théùtre du Rond-Point. Il m’a dit Quand tu faisais Apostrophes, tu lisais trĂšs bien les textes des autres, alors tu devrais trĂšs bien lire les tiens! En plus tu y prendras du plaisir». Il ne s’était pas trompĂ©. Les rires, les applaudissements, c’est trĂšs agrĂ©able, encourageant. Je ne suis pas un comĂ©dien, mais c’est une expĂ©rience nouvelle d’ĂȘtre en contact avec 200 Ă  700 spectateurs. À la tĂ©lĂ©vision, j’avais 1 Ă  3 millions de tĂ©lĂ©spectateurs, mais je ne les voyais pas. Et puis, Ă©crire pour la scĂšne oblige Ă  couper, Ă  employer un langage facile Ă  parler. Si un comĂ©dien s’en emparait et le disait Ă  sa maniĂšre, ce serait amusant. En attendant, je suis quatre fois par mois en ĂȘtes Ă©galement un infatigable twitteur, un abonnĂ© quotidien des 140 signes, pourquoi?Tweeter est Ă  la fois un exercice de style et de communication. C’est trĂšs excitant d’exprimer une idĂ©e, un sentiment en moins de 140 signes. Pour autant, Twitter est mon seul rĂ©seau social. Les rĂ©seaux sociaux ont l’avantage de donner la parole au peuple, mais, le revers de la mĂ©daille, ce sont les excĂšs, les messages qui relĂšvent des n’avez jamais Ă©tĂ© tentĂ© d’envoyer un uppercut?J’ai choisi d’ĂȘtre un moralisateur un partisan du tout-Ă©cran?L’écran est pratique, mais n’a pas la sensualitĂ© du papier. Je suis un bouffeur de papier, je vais au kiosque Ă  journaux matin et aprĂšs-midi. J’aime me salir les mains, le bruit du qui avez remis au goĂ»t du jour la dictĂ©e, que pensez-vous de la rĂ©forme de l’orthographe, vingt-six ans aprĂšs?Il y a vingt-six ans, des Ă©crivains de droite comme de gauche, Michel Tournier et Claude Mauriac sont montĂ©s sur leurs grands chevaux. Certaines rectifications comme un seul n» Ă  rĂ©sonner pour l’unifier Ă  rĂ©sonance ont du sens. Mais s’attaquer Ă  l’accent circonflexe et au trait d’union, c’est dĂ©naturer la langue française. C’est une atteinte Ă  l’esthĂ©tique de la langue, elle n’a plus la mĂȘme image, la mĂȘme apparence. On visualise trĂšs bien le tire-bouchon plongeant d’un seul tenant dans la bouteille, quand il a un tiret. Dans mon livre je m’amuse Ă  faire des propositions, car les mots ont une sensualitĂ©, une poĂ©sie et une sonoritĂ©. Une libellule possĂšde quatre ailes et quatre l». C’est magnifique cette alliance de la biologie et de l’orthographe. Et certains mots sont savoureux comme croquembouche, sauce ravigote ou fleuris comme campanule ou dame-d’ enfants et les parents vont-ils Ă©crire diffĂ©remment?Les enfants pourront Ă©crire quelque mots comme ils le veulent et, selon leurs lectures, leur orthographe diffĂ©rera. Cela va crĂ©er un dĂ©sordre, dĂ©sorienter ceux qui ont le plus de des mots ridicules?Des mots ridicules, non. Il existe des mots chargĂ©s de sens terrible comme haine», vengeance», guerre» et des mots pas beaux comme concupiscence».Quel est votre mot prĂ©fĂ©rĂ©?Aujourd’hui», le mot du journalisme dans lequel nous puisons nos articles. Il sent le cafĂ© et le pain grillĂ© du matin. J’aurais pu dire actualité», mais je prĂ©fĂšre aujourd’hui», car il contient une apostrophe en son centre, avec son double sens, celui de l’écriture et de la mot magique?Amour.»Est-ce le moteur de votre vie?Mon moteur, c’est vivre! Mais aussi la curiositĂ©, c’est ce qui fonctionne le mieux en moi. Il ne faut jamais perdre la curiositĂ© pour le monde, sa famille, ses voisins, rester en alerte pour s’enrichir le plus que Dieu vous dise?Ah Pivot! je suis content de vous voir, expliquez-moi donc la rĂšgle d’accord du participe passĂ© des verbes pronominaux, car, tout Dieu que je suis, je n’y ai jamais rien compris! Vous entrerez au paradis en grammairien » J’aimerais entrer au paradis en amoureux des mots, en particulier du mot paradis».Et que diriez-vous Ă  Dieu?Je prĂ©fĂšre que ce soit le Seigneur qui me parle mais
 pourquoi pas
 On mange Ă  quelle heure?» Propos recueillis par Isabelle Mermin

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